Réunis depuis le 1er janvier 2024, l’union des services incendies de ces municipalités d’Abitibi-Ouest a été bénéfique pour les municipalités impliquées, notamment lors des 2 incendies majeurs qui ont affecté la ville de La Sarre cet été, soit celui du bâtiment abritant Amison et le restaurant Chez Bordy en mai dernier et celui du centre-ville en juillet, qui a détruit plusieurs commerces et appartements.
« Le regroupement a été mis à l’épreuve rapidement. Les casernes voisines, qui étaient auparavant des services d’incendies distincts, travaillent maintenant main dans la main. Ça été un élément déterminant lorsque la Ville de La Sarre a dû combattre 2 incendies majeurs sur son territoire », explique le directeur sécurité incendie et sécurité civile pour la Ville de La Sarre, Luc Goudreau.
« On utilise le même équipement et les pompiers se connaissent un peu mieux maintenant. Nous avons également une même façon de procéder et ça facilite beaucoup les choses. Auparavant, on faisait moins souvent appel aux autres services incendies, mais maintenant, on s’en permet un peu plus grâce à ce regroupement. On peut également savoir exactement combien de pompiers sont disponibles pour un appel, ce qui n’était pas le cas avant », ajoute-t-il.
L’idée d’une amalgamation des services incendies du secteur avait été lancée en 2019.
Une étude sur les coûts et la couverture du risque incendie entreprise alors n’a toutefois pas eu de suite avant 2023, où la décision fut avancée de regrouper les services afin d’assurer une meilleure protection.
« C’est certain qu’il y a encore du travail à faire, notamment au niveau de la formation et du recrutement. On travaille présentement là-dessus », confirme Luc Goudreau.
Le directeur du service de sécurité incendie et de sécurité civile de La Sarre, Luc Goudreau.
Une main tendue vers les autres services incendies d’Abitibi-Ouest
Présentement, les municipalités de Palmarolle, Ste-Germaine-Boulé, Normétal et Taschereau opèrent toujours leur service incendies de manière autonome, mais Luc Goudreau soutient que la porte demeure ouverte à un regroupement avec ces services incendies.
« Ce n’est pas qu’on ne voulait pas d’eux autres ou le contraire. C’est juste que ces services ne voyaient pas, pour l’instant, la pertinence de rejoindre le regroupement. Toutefois, c’est évident que si nous avons un appel de leur part pour les aider à combattre un incendie majeur, nous serons là. »