« Les employés de la caisse sont prêts à se tenir debout pour améliorer leurs conditions de travail. Il est temps que l’employeur reconnaisse l’apport essentiel de ce groupe majoritairement composé de femmes dans le succès de Desjardins et qu’il négocie en conséquence », explique le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Alexandre Laviolette.
La semaine dernière, une cinquantaine de travailleurs se sont rassemblés devant la Caisse Desjardins pour manifester leur impatience face à la lenteur des négociations qui s’étendent depuis octobre 2023. Cette mobilisation témoigne de leur frustration grandissante et de leur désir de voir le processus avancer.
« Un mandat unanime, ça signifie que les membres parlent d’une seule voix. Le message ne pourrait pas être plus clair : la négociation doit avancer, autrement les membres n’hésiteront pas à débrayer », ajoute le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ–CSN), Félix-Antoine Lafleur.
Alors que la tension monte entre les employés et la direction de la Caisse Desjardins, la question des conditions de travail et de la reconnaissance de leur contribution devient plus pressante. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si les négociations reprendront sur une note constructive, ou si les travailleurs seront contraints d’intensifier leur mouvement pour faire entendre leur voix. La situation à Rouyn-Noranda pourrait bien devenir un symbole des luttes pour de meilleures conditions de travail au sein des institutions financières.