André Pelletier se dévoile sous tous ses angles professionnels

  • Publié le 08 oct 2024 (Mise à jour le 29 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

L’ancien maire de Val-d’Or, André Pelletier, a concrétisé un projet de vie qu’il travaillait depuis des décennies. Le 8 octobre dernier, le politicien et homme d’affaires a lancé son autobiographie, à l’hôtel de Ville de Val-d’Or.

Se voulant à l’origine comme un legs à ses neuf petits-enfants, M. Pelletier a décidé d’y aller à fond et de publier l’œuvre au grand public.

À l’intérieur, on y retrouvera le parcours de sa famille, arrivée au Témiscamingue au début du 20e siècle en provenance de Sainte-Anne-des-Monts, ses réalisations et ses différentes implications à la Ville de Val-d’Or et à la Banque Laurentienne.

«Il y a 20 ans, il y avait plus de gens qui me connaissaient. Les gens en bas de 50 ans en savent peu sur moi. On commençait à me pousser dans le dos pour que je publie étant donné que je repoussais cela. Mes petits-enfants savent quelques brides, mais tranquillement, ils en sauront plus avec la biographie», raconte André Pelletier.

En plus du lancement à Val-d’Or, un événement similaire a eu lieu à Blainville. Un autre est également prévu à Rouyn-Noranda. En se rendant à l’hôtel de ville où il a siégé pendant une douzaine d’années, à titre de maire, monsieur Pelletier a tenu ses quelques mots; «En tout, j’ai passé 16 ans à la Ville de Val-d’Or. C’était intéressant de retourner à cet endroit. Comme on dit, on peut sortir le gars de la ville, mais pas la ville du gars»,

De grandes choses du petit bureau

Au cours des dernières décennies, André Pelletier a pu mettre son empreinte sur plusieurs dossiers importants, notamment le développement de la Baie-James et du parc industriel de Val-d’Or.

Lors de son passage en politique, il s’est dit vraiment fier de l’expansion du secteur urbain de Val-d’Or, en direction est. Autrefois, les limites de la ville s’arrêtaient au carrefour giratoire qui croise la voie de contournement. Un changement dans les limites qui a permis de donner un coussin nécessaire aux finances de la Ville, à l’époque.

«Les mines n’avaient jamais donné un sous en taxes. J’ai agrandi le territoire jusqu’à la réserve faunique de la Vérendrye. On a pu amasser plus d’un million de dollars par année, ce qui nous a permis de faire 10 budgets de suite sans augmenter les taxes des citoyens. Aujourd’hui, personne ne se pose de question quand on se promène sur ce territoire», remarque l’auteur.

L’ancien premier magistrat s’est aussi impliqué dans la construction de la tour Rotary, dans le quartier Belvédère. La Ville avait tenté de repousser un développement domiciliaire à cet endroit. Aujourd’hui, André Pelletier se réjouit de voir qu’une bonne majorité des touristes passent par la tour lors de leur séjour.

«La seule manière qu’on pouvait s’accaparer de la montagne, c’était de l’habiter. On avait été chercher la tour sur l’Île d’Orléans pour éviter que des contracteurs viennent prendre possession et que ça reste un lieu public», explique-t-il.

Articles les plus consultés

Actualités

Une médaille d’argent pour l‘Amossois Xavier Roy

Les premiers championnats québécois XCC ont eu lieu le 5 juillet dernier à Sherbrooke.
Actualités

Des chances de partout qui échappent aux Foreurs face à l’Armada

La monnaie de la pièce a été renvoyée dans le camp des Foreurs de Val-d’Or. Vaincu par les Abitibiens, l’Armada de Blainville-Boisbriand est venu gâcher l’ouverture à domicile du vert et or pour s’imposer 6 à 1, au Centre Agnico Eagle.
Actualités

Autobus Maheux lance deux initiatives de sécurité après l’accident tragique de Nathan Macameau

À la suite de l’accident mortel du 27 août dernier qui a coûté la vie au jeune Nathan Macameau, les Autobus Maheux ont procédé au lancement de deux nouvelles initiatives visant à renforcer le message de sécurité en transport scolaire.