Dans une présentation d’environ 20 minutes, le député de Trois-Rivières a fait le compte-rendu des décisions qui ont amené des changements dans le secteur de l’emploi et de la sécurité au travail au cours des dernières années.
Celui-ci a d’ailleurs été questionné sur la décision du gouvernement d’aller à contre-courant des élus municipaux sur l'imposition d'une taxe d’un sou pour chaque litre d’essence afin d’améliorer le transport collectif. Une charge qui permettrait à un territoire comme la MRC de La Vallée-de-l’Or de récolter 1 M$ supplémentaire, comme l’avance le président de Groupe Autobus Maheux, Pierre Maheux.
«Mon collègue Éric Girard (ministre des Finances) n’a jamais dit qu’il était en désaccord. Il y avait une justification que je ne peux pas vous partager, car je n’étais pas présent. Quand une décision est prise, elle doit être appuyée par des arguments, et il faut les partager. On travaille beaucoup avec les élus locaux et régionaux. Les décisions ne sont pas toujours les plus satisfaisantes, mais la motivation est bien comprise», défend Jean Boulet, qui s’exprimait durant un dîner-conférence de la Chambre de commerce de Val-d’Or, à l’hôtel Forestel.
Au micro, la présidente de l’Aéroport régional de Val-d’Or, Isabelle Yergeau, a plaidé pour une rencontre avec le ministre Boulet pour relancer le transport aérien. Ce dernier s’est montré positif pour être à la table des discussions.
«Qu’est-ce que vous pouvez faire pour nous, en tant que ministre responsable pour nous aider dans cette relance du transport aérien et à l’aider, étant donné que ce n’est pas facile présentement», demande Mme Yergeau.
La procrastination ne semble plus être dans le vocabulaire des personnes chargées de mettre au monde le centre de recherche Novinor, qui pourrait voir le jour près de l’aéroport.
Jugeant que le projet flotte dans l’organisation gouvernementale de manière «indécente», le commissaire industriel à la Corporation de développement industriel de Val-d'Or, Jean-Yves Poitras, juge que le tout a passé l’étape de la pertinence et devrait se tourner vers les analyses budgétaires. Le coût total de ce projet tourne autour de 26 M$.
Le délai maximum pour avoir la réponse est fixé en mars prochain. M. Poitras espère une réponse bientôt et de ne pas avoir à faire des devoirs à la dernière minute.
«La gestion qui se fait est correcte. En revanche, nous n’avons pas les réponses que l’on demande. Ce sont toujours des informations en coulisse qui ne sont pas signées. Ce sont toujours des informations biaisées. On veut l’heure juste», mentionne-t-il.
Avant de s’approprier le projet, Jean Boulet dit avoir de l’intérêt, mais lance que les personnes responsables de Novinor devront être proactives et devront le mettre au parfum des plus récents détails.